Amadoué
Vendredi dernier c’était polissage de Père Kut : cours de musique classique, niveau débutant intermédiaire. Mozart.
Et pour la lesson number one, le Requiem.
Dans une cathédrale de Chartres bondée, 3 000 personnes, hommes, femmes, enfants, pipole locaux, séminaristes avec rhume de foin ou crise de foi super aiguë (qui allaient et venaient entre la chapelle de la Vierge la Garde Républicaine
D’autant que ce pauvre Amadeus il a même pas eu le temps de le finir son requiem, ce qui a bien arrangé Père Kut : « ben dis donc c’est pas très gai ton truc là ! Heu… Père Kut, un requiem c’est une musique funèbre !... Ah ouais ? Ben moi j’préfère la marche de Radetzky. »
Faut vous dire que Père Kut, dont la culture musicale s’est arrêtée aux Chaussettes noires,ne rate jamais un concert du Nouvel An retransmis en direct de Vienne. C’est sa petite madeleine de Proust, son rituel païen ! Chaque 1er janvier, gueule de bois mais oreille de velours, on y a droit ! Père Kut est scotché devant son écran télé à midi pile et se délecte du beau Danube bleu avec danseuses en tutu rose. Un mystère ! Parce que Père Kut, en plus, il a toujours refusé à ses filles de faire de la danse ! Et voilà comment on vous rate une éducation, comment on se retrouve avec des ados au comportement déviant… Ah !mais j’y suis ! Les valses de Vienne ! C’est pour se préparer au mariage des Filles chéries… pour ouvrir le bal… ! 20 ans qu’il y pense donc ! Ben si ça c’est pas de l’amour paternel !!!....