La Havane

La Havane

Comme la plupart des capitales, La Havane fourmille, vitupère, gesticule, apostrophe et suffoque dans un énorme nuage de C02! Les pots catalytiques n'ont pas encore franchi le Golfe du Mexique! La pollution et le bruit sont considérables à La Havane!

La ville est aujourd'hui un énorme chantier. Un plan de reconstruction géant financé par des fonds étrangers s'attaque à tous les grands édifices. La Havane s'applique à retrouver sa splendeur du passé. Les façades colorées, ciselées, mais aussi délabrées et éventrées pour la plupart d'entre elles, trahissent un faste colonial et une opulence capitaliste gommés de la mémoire des Cubains. Fidel est passé par là. Les vieilles Plymouth sont là encore, bien sûr, mais davantage pour promener sur le Malecon quelques touristes désireux de faire la photo mytique sur cette magnifique esplanade.

 

La Havane c'est aussi la ville aux 100 musées. Il y a des musées pour tout: la Révolution, bien sûr, mais aussi le chocolat, la mosaïque, les Beaux Arts, la musique, ... La musique! elle est partout à La Havane. Dans les restaurants, les bars, les jardins publics. Au détour d'une petite rue nous sommes attirées par les notes d'une guitare et de nombreux applaudissements. Dans la fraicheur d'une cour intérieure nous découvrons un jeune chanteur guitariste, coqueluche d'un public majoritairement féminin, toutes générations confondues:  Adrian Berazain. Adrian, visiblement, est une star à La Havane. Une notoriété qui ne gache pas son enthousiasme de me signer un autographe sur mon carnet de voyage "pour la France" !!!

Pour diner sur le Malecon, face à la mer, vue sur le soleil couchant: Le Rancho coquito.Ne cherchez pas l'enseigne mais fiez vous plutôt au serveur qui attend devant la Société d'entraide espagnole, (un batiment à la façade jaune). C'est elle qui gère le restau et c'est bon. L'accueil aussi est agréable. Indispensable: monter déjeuner à l'étage pour la vue.